Passage à la Lumière en musique
Nous avions rendez-vous ce matin avec Karen pour un contact avec son frère Bernard.
Bernard est au départ un peu déboussolé, il manque cruellement d’énergie et il me montre à quel point cela le dérange, car il n’était pas comme ça de son vivant. Il a l’impression que chaques choses, penser, se déplacer, se concentrer sont devenues plus compliquées.
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Il manque d’énergie car il vibre plus bas. Pourquoi ?
Il manque d’énergie car il vibre plus bas. Pourquoi ?
Bernard a longtemps lutté contre son départ, ne voulant pas abandonner ses proches.
Des émotions basses, comme l’injustice, la peur l’ont donc fait stagner sur des plans plus bas.
Il a toujours pris soin de sa famille, pouvant parfois en devenir contrôlant. Cette perte de contrôle l’angoissait beaucoup.
Lors d’un contact défunt où l’âme manque un peu d’énergie, d’autres peuvent prendre sa place pour passer leur propre message.
Lorsqu’il nous parle d’une gravure sur sa tombe, nous comprenons qu’il ne s’agit plus de Bernard. Aussitôt, nous vérifions, Karen lui demande de lui parler de son short rose et la réponse n’est pas la bonne. Je prends quelques minutes pour effectuer un nettoyage et expliquer aux autres âmes que je les aiderais avec joie ensuite ou qu’elles peuvent passer maintenant.
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Le short rose
Une fois le nettoyage fait, il est plus simple pour Bernard de reprendre le lead de la conversation. Et il me montre qu’il se moquait de son short rose.
Sa sœur le reconnaît et nous pouvons enfin reprendre sereinement le contact. Je découvre la relation fraternelle entre ce frère et cette sœur.
L’humour et la répartie de Bernard.Â
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« J’ai du faire le deuil de moi-même »
Ce sont ces mots : « j’ai dû faire le deuil de moi-même… »
Bernard avait un plan.
Il se voyait avec sa femme, il voulait une femme douce, et plusieurs enfants.
Une belle maison dans laquelle il pourrait même accueillir sa maman plus tard.
Tout cela ne se passera pas comme il l’avait prévu et c’est compliqué pour lui de vivre cette perte de contrôle.
30 ans
Je demande à Karen de me dire depuis combien de temps Bernard est décédé.
Je sais que le ressenti d’une âme sur son temps passé de l’autre côté peut être trompé par l’influence de son palier spirituel.
Je dis à Karen qu’il a l’impression d’être là depuis une dizaine d’années.
Et là , c’est le choc, elle nous annonce qu’il y a 30 années de passées.
Je vois Bernard paniqué complètement, il n’a pas réalisé que 30 ans se sont écoulés.
Je le rassure, j’essaie de trouver des mots réconfortants.
« J’ai perdu 30 années de ma vie,… Ha ben non … de ma mort ! »
Il rit de manière amère, mais réussit à se calmer.
Une fois calmé ses pensées sautent de suite vers son neveu, il me dit un surnom.
Son neveu avait 2 ans à l’époque de son décès, imagine revoir un homme de 32 ans maintenant !
C’est un sacré choc pour Bernard de se rendre compte que tout ce temps a passé.
La musique
Il adorait la musique et il m’en réclame.
Sa sÅ“ur me dit qu’il adorait Kool & the gang, c’est partit pour écouter Célébration.
Je le vois aussitôt se mettre à faire quelques pas de danse.
Plus il prend du plaisir en écoutant cette musique et à célébrer plus ses vibrations montent.
La Lumière qu’il est prêt à accepter se présente et le Gardien du plan l’accueil.
Ils discutent tous les deux, il le rassure lui aussi, il ne perdra pas le lien avec ces proches.
Pendant ce temps moi, je parle un peu plus avec sa sœur, lui expliquant pour elle aussi le passage de son frère, les changements à attendre.
Ses mots pour sa maman
Dit à maman qu’elle doit cesser de pleurer, de culpabiliser.
Elle n’avait pas de pouvoir sur ce qui c’est passé. Cet accident de voiture n’est pas sa faute, il n’est qu’un tragique accident.
Elle ne pouvait me protéger de ça.
Je devine par ces mots, qu’il lui tiendra à cÅ“ur après son passage d’aider sa maman à apaiser son chagrin et sa culpabilité.
Tout Est Parfait.
Sa sÅ“ur a pensé qu’elle aurait dû faire ce contact avant.
Il aurait été facile de ressentir de la culpabilité pour ces 30 années, mais en réalité, c’était parfait à cet instant.
Belle route à toi Bernard …