Est-ce que ça fait mal de mourir ?
Si je devais décrire une mort idéale, je la décrirais de cette manière :
Je suis une vieille dame, toute ridée à force de joies, de rires et de larmes.
Je suis allongée dans mon lit et je dois vous avouer que je suis épuisée.
Mais je tiens avec force cette main qui tient la mienne, une main aussi fripée que la mienne.
Cette main qui m’a été tendue tant de fois caresse tendrement la mienne.
Je lui souris faiblement et malgré son regard triste Jordan me sourit également.
Mes enfants sont autour de moi et je suis baignée d’amour.
Il fait doux et la pièce est lumineuse sans être éblouissante, j’entends à l’extérieur la pluie qui tombe doucement, j’ai toujours adoré cette poésie musicale.
Je ne parle pas, nous avons déjà tous dis ce que nous avions besoin de dire.
Il n’y a pas de regret, de colère ou de secret, je suis légère dans mon cœur et dans mon esprit.
Les mots sont maintenant inutiles et parler est bien au-dessus de mes forces.
J’ai accepté la fin de mon parcours ici et je suis plus que prête pour la suite.
Je tourne mon visage vers Jordan et mes yeux se ferment doucement.
Mais ce n’est pas toi ou moi, être existentiel, qui avons ce choix. Notre âme choisit ce qui la fera grandir et évoluer, pas ce qui est le plus confortable.
Nous mourons de façon douce, violente, douloureuse, effrayante, seuls ou accompagnés et à tout âges.
Mais est-il réellement douloureux de mourir ?
Ce que les contacts défunts m’ont appris
Lors de mes contacts défunts, j’ai rencontré différents types de départs, la maladie, l’accident, le suicide, et même le meurtre.
Mais je vais t’en raconter un qui m’a ouvert les yeux sur notre mort physique :
Une mère me demande un contact, son fils est décédé de manière brutale dans un accident de voiture avec deux de ses amis.
Ils ont percuté un camion et à la vitesse où il conduisait l’impact ne leur a laissé aucune chance.
Lorsque sa mère lui demande s’il a souffert, il nous explique que non, dès que le choc a eu lieu, il n’était plus dans la voiture.
Il observait la scène vu d’en haut. Comme déconnecté de son corps, il ne ressent pas la souffrance, mais la scène reste dure et choquante à observer.
Je pourrais citer beaucoup de ce genre d’exemples, tous décrivent de la même manière cette déconnexion du corps physique et cette absence de douleur lors d’une mort violente.
Mais qu’en est-il des causes douloureuses de décès, comme le cancer par exemple ?
Les morts ou la douleur revient le plus sont les morts par maladies.
Mais encore une fois, ce n’est pas la mort en soit qui est douloureuse, mais l’avant, les secondes, les heures, les jours, qui précèdent, où la maladie ronge le corps physique.
Les âmes qui sont endormies ou dans le coma avant le décès me décrivent également observer la scène de l’extérieur de leur corps physique.
D’autres me montre à quel point ce fût un soulagement de se détacher de ce corps qui était devenu une prison douloureuse.
Lorsque les gens meurent, ils dorment généralement beaucoup ou sombrent dans le coma où, encore une fois, ils ressentent très peu ou pas de douleur.
Mais parfois, lorsqu’une âme a beaucoup souffert avant son départ, elle peut emporter avec elle, comme un traumatisme, sa douleur.
Ce sera pour elle une blessure à guérir, et souvent lors du contact défunt, ces vibrations vont augmenter et cette sensation va disparaître.
Car ce n’était en réalité qu’un fantôme de la douleur réellement vécue pendant l’incarnation.
Mon expérience
J’étais seule dans ma voiture, au calme avec dans les oreilles une sublime musique.
Comme souvent, dans ce cas, je me connecte à mon Être Essentiel, lui demandant de vivre une expérience.
Une fois ma demande faite, je lâche prise et laisse mon esprit divaguer sur la musique.
BOUM BOUM BOUM, la sensation des basses est incroyable et Tash Sultana a la voix d’un ange.
Les basses ralentissent doucement, et je me fais la réflexion que cela ressemble à un cœur qui ralentit.
Aussitôt, mon corps est rempli de frissons et j’ai pu ressentir la sensation déroutante de mourir.
Pendant, ce qui m’a semblé, 5 à 10 minutes, j’ai vibré d’une manière incroyable.
Je pleurais de joie, seule comme une idiote dans ma voiture.
Enfin, seule… Autant qu’on peut l’être avec notre Être Essentiel et nos Guides.
Imagine ton corps physique comme une longue bougie qui se consume, certaines vont s’éteindre avant l’heure et d’autres se consumer jusqu’au bout. Nous ne brûlons pas de la même manière et n’avons pas tous le même environnement.
Nous n’aurons pas tous la même vie et de la même manière nous auront tous une mort différente. Mais une chose est certaine, nous finirons tous par passer ce cap extraordinaire.
Et je peux te confier une chose, mourir est une chose naturelle et incroyable. Nous rentrons enfin à la Maison !
Si la mort est une chose terriblement angoissante pour toi je te conseil cet article de Jordan :
Comment vaincre ta peur de la mort ?
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Très bel article… de ma Collaboratrice actuelle ! Bise !