Dans le calme de l’instant présent, la méditation nous offre le pouvoir de nous retrouver et de découvrir la profondeur de notre être intérieur.

Qu’est-ce qui, dans le simple fait de s’asseoir et de prêter attention à notre respiration, peut déclencher un cocktail émotionnel de panique, de peur et même d’hostilité ?

La méditation peut ressembler à un sacré défi, surtout si on n’a pas la moindre idée de pourquoi nous la faisons.
Ça peut paraître vraiment étrange pour certains, de se dire que des gens s’assieds tranquillement, pour écouter leur esprit faire la java pendant de longues minutes.

Et soyons réalistes, l’ennui peut vite arriver.

Pourtant, la méditation reste l’un des meilleurs outils à votre disposition pour votre bien-être, votre développement psychique, et votre évolution.

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Je la conseille souvent à mes consultants, et lors de mes échanges avec eux, j’ai entendu toutes sortes de raisons pour lesquelles ils ont des difficultés à méditer.

Je vous partage donc les 7 plus courantes et comment y remédier.

Vous avez raison, la vie moderne peut être un tourbillon constant d’activités, entre jongler avec les responsabilités familiales et professionnelles, difficile de trouver un moment pour soi. Méditer peut alors sembler être une tâche impossible dans cette folie quotidienne. Et pourtant, seulement 10 minutes par jour, une petite pause dans ce tourbillon, suffisent à vous recentrer.

C’est comme une mini-vacance pour votre esprit, une escapade mentale où vous vous débranchez temporairement du chaos quotidien. Vous pensez peut-être que votre agenda est déjà surchargé, mais vous seriez surpris de découvrir ces petites poches de temps cachées entre les rendez-vous et les engagements.

De quoi il parle avec ces petites poches celui-là ?! Alors non, rassurez-vous, je n’ai pas pété un plomb, je parle juste de toutes ces minutes passées à faire défiler votre téléphone ou à errer sur Internet sans but précis. Que diriez-vous plutôt de réallouer ne serait-ce qu’une fraction de ce temps à votre bien-être mental ?

La méditation ne nécessite pas un engagement excessif, juste une poignée de minutes pour respirer, se détendre et retrouver votre équilibre intérieur.

La méditation n’est vraiment pas une compétition contre la montre. C’est une invitation à ralentir, à faire une pause dans le rythme frénétique de la vie quotidienne. Vous n’avez pas besoin d’un espace sacré ou d’une atmosphère mystique. Tout ce dont vous avez besoin, c’est de quelques instants tranquilles pour vous-même.

Alors, même au milieu du chaos, considérez ces 10 minutes comme un cadeau que vous vous offrez. Imaginez-les comme des petits îlots de calme dans l’océan agité de votre journée. C’est une pause bien méritée pour votre esprit, une opportunité de recharge qui peut rendre le reste de votre journée plus supportable, voire plus agréable.

Ne laissez pas l’excuse du manque de temps vous priver de cette opportunité précieuse. La méditation n’est pas une autre tâche à cocher sur votre liste, c’est un investissement dans votre bien-être quotidien. Alors, donnez-vous la permission de respirer, même si ce n’est que pour 10 minutes par jour. Vous méritez cette pause, et votre esprit vous en sera reconnaissant.

Je comprends totalement le sentiment d’inconfort lié à rester assis pendant de longues périodes, mais, devinez quoi ? La méditation ne vous oblige pas à adopter une position digne d’un maître de yoga.

Imaginez plutôt la méditation comme un buffet, varié d’options où vous choisissez ce qui vous convient le mieux. Vous pouvez vous tenir debout, fièrement ancré au sol, connectant votre esprit à la stabilité de la terre. Si la chaise est votre alliée du confort, asseyez-vous droit, à l’aise, sans vous soucier de la position parfaite.

Et pourquoi pas se laisser emporter par la douce danse de la marche méditative ? Imaginez chaque pas comme une progression consciente, chaque pas déroulant le tapis d’une méditation en mouvement. C’est un ballet calme entre l’esprit et le corps, une symphonie rythmée par les battements de vos pas.

Si vous suivez nos vidéos, et plus particulièrement nos balades, eh bien nous faisons de la marche méditative pendant ce moment.

L’idée ici, c’est que la méditation ne soit pas confinée à l’immobilité. Il faut vraiment la voir comme une pratique adaptable, une danse libre où vous êtes le chorégraphe. Donnez-vous la liberté de bouger, de respirer, de vous étirer. Que ce soit en restant debout, en vous asseyant confortablement ou en laissant vos pieds guider votre méditation, l’essentiel est de créer un espace où votre esprit peut errer librement.

La méditation peut se faire aussi en écoutant votre playlist préférée, en  choisissant les morceaux qui résonnent le mieux avec vous, ou encore en suivant une méditation guidée. Dites-vous que c’est votre voyage intérieur, et il n’y a pas de règles strictes, seulement des invitations à la découverte de soi.

Je vous mets notre playlist vers nos musiques et méditations si cela vous intéresse.

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• Nos musiques et méditations.

Ah, le défi de calmer l’agitation mentale ! C’est comme si votre esprit était un singe ivre mordu par un scorpion, sautant d’une pensée à une autre comme un gymnaste acrobatique. Si cette image vous parle, vous n’êtes certainement pas seul. L’idée même de méditer peut sembler une bataille perdue d’avance, une tentative de dompter un tourbillon de pensées incessant.

Imaginez votre esprit comme une station de radio constamment en marche, diffusant une multitude de pensées, de souvenirs, et de jingles publicitaires. Quand vous essayez de méditer, c’est comme si vous aviez subitement accordé cette station, et que tout le brouhaha se déversait en cascade dans votre espace de tranquillité.

Et laissez-moi deviner, ce qui vous énerve le plus, c’est que vous n’avez pas autant de pensées habituellement, mais, comme par hasard, lorsque vous vous asseyez dans la quiétude, votre activité mentale se transforme en un concert bruyant.

La réalité, c’est que l’esprit aime l’action, le mouvement perpétuel, et lui demander de se calmer subitement, c’est un peu comme demander à un feu d’artifice de cesser de briller. Il ne comprend pas l’idée de silence instantané. Il est habitué à être le centre de l’attention, à jouer le rôle principal dans votre théâtre intérieur.

Alors, ne soyez pas dur avec vous-même. C’est tout à fait normal d’avoir un esprit qui résiste à l’idée de se mettre en pause. C’est comme essayer d’arrêter un torrent avec une simple cuillère en bois. La méditation, c’est accepter que le torrent existe, mais choisir délibérément de ne pas s’y plonger à chaque instant.

La prochaine fois que votre esprit sera un peu trop dissipé, souriez-lui, remerciez-le, puis invitez-le doucement à s’asseoir dans un coin, pendant que vous savourez un moment de calme bien mérité. N’essayez pas d’éteindre le feu d’artifice, mais admirez-le plutôt de loin tout en appréciant l’espace entre chaque éclat.

Notre quotidien est une symphonie de sons qui tente de s’infiltrer dans notre quête de calme intérieur. Les voitures passent, les oiseaux chantent, et peut-être même que le voisin décide soudainement de tondre sa pelouse. C’est comme si le monde entier savait que vous alliez méditer.

La vérité, c’est que le monde est un endroit bruyant, avec ses propres rythmes et mélodies. Mais la magie de la méditation réside dans la façon dont vous choisissez de composer avec cette symphonie extérieure. Les voitures passent ? Intégrez-les dans votre conscience, sans vous laisser emporter par leur bruit.

Le calme que vous recherchez n’est pas un refuge extérieur, il réside tout simplement en vous.

Imaginons que vous méditiez et que, soudain, votre esprit se fixe sur une sirène de police au loin. Au lieu de la voir comme une intrusion dans votre sérénité, essayez de la considérer comme une note inattendue dans la composition de votre méditation. La sirène devient un élément inattendu, mais juste passagère de votre expérience.

L’expérience du calme vient avec la patience et la persévérance. Plus vous méditez, et plus vous parviendrez à englober ces bruits extérieurs.

Ils ne sont que des notes dans la partition de votre méditation. Accueillez-les, mais ne les laissez pas voler la vedette. La scène principale, c’est votre calme intérieur, et il est toujours prêt à jouer le rôle principal.

Comprendre les avantages de la méditation peut sembler être une affaire délicate. Les bienfaits se révèlent progressivement. Bien que certains puissent ressentir une transformation immédiate, pour la plupart des gens, c’est un processus qui nécessite patience et persévérance.

Au début, il se peut que les résultats ne soient pas immédiatement évidents. La méditation est comme une discipline intérieure qui travaille silencieusement, construisant des fondations invisibles avant de se manifester concrètement.

Certains ont la chance de ressentir les bienfaits dès le départ, comme si une harmonie soudaine s’installait dans le fond de leur être. Mais encore une fois, pour beaucoup, cela prend du temps, un peu comme apprendre à jouer d’un instrument. Les premières tentatives peuvent sembler maladroites, mais avec une pratique continue, une fluidité s’installe.

La patience et la pratique sont la clé. Même si les résultats ne sont pas immédiats, chaque effort contribue à tisser la base d’une expérience méditative plus enrichissante.

La méditation peut parfois sembler un territoire étranger, une sorte de paysage mental où les règles ne sont pas claires. Il est courant de se sentir maladroit au début, de penser que l’on « n’y arrive pas » ou que l’on « ne comprend pas bien ». Mais la vérité est que la méditation n’est pas un examen où l’on peut échouer. Même si votre esprit vagabonde pendant toute la séance, cela ne pose aucun problème.

Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises façons de méditer, pas de technique universelle. Il existe autant de formes de méditation que de personnes qui la pratiquent. L’essentiel est de trouver la méthode qui résonne avec vous, que cela implique de rester assis, de marcher, ou même de méditer debout sur la tête.

Ce qui importe le plus, c’est de cultiver une amitié avec la méditation. Inutile de vous sentir coupable si vous manquez une séance ou si vous ne méditez que pendant une courte période au lieu de celle que vous vous étiez fixée. L’objectif n’est pas de respecter un horaire strict, mais plutôt de s’amuser avec la pratique, de l’apprécier pour ce qu’elle est.

Imaginez la méditation comme un vieil ami, toujours là lorsque vous en avez besoin. Ce n’est pas une tâche à cocher sur une liste, mais plutôt un compagnon tout au long de la vie. Vous ne méditez pas parce que vous « devez », mais parce que c’est un moment de dégustation, une pause bienvenue dans le tumulte de la vie quotidienne.

Alors, pratiquez avec légèreté. Laissez la méditation devenir un espace où vous vous tournez naturellement lorsque vous avez besoin de soutien, d’inspiration ou de clarté. C’est un voyage à savourer, un moment que vous créez pour vous-même, sans pression ni attentes rigides. La méditation devient ainsi un rendez-vous joyeux avec vous-même, une exploration paisible et enrichissante, une véritable dégustation de la vie intérieure.

Je comprends votre point de vue, je suis le premier à répéter que nous sommes dans une spiritualité New-Âge, qui complique et ralentit l’évolution de ceux qui la pratiquent. Mais c’est différent pour la méditation, qui est en réalité, une pratique aussi ancienne que le temps.

L’histoire de la méditation remonte à plus de 2 500 ans. Chaque religion, chaque culture, a développé sa propre variation sur le thème de la méditation, chacune ayant traversé les siècles avec sagesse.

Et vraiment, quand on la pratique régulièrement et qu’on la maîtrise, on constate que ses bénéfices ne sont pas placebo.

Vraiment, plutôt que de dire merci sur des posts de prières qui vous promettent de répandre la lumière sur votre chemin, d’ôter tout karma, blocages ou maladies, pratiquez la méditation.

Grâce à elle, vous pouvez émettre de fortes intentions pour manifester ce que vous voulez, vous pouvez surmonter vos pensées négatives, ou encore vous nettoyez énergétiquement.

Ce ne sont que des exemples, mais vous avez tout à y gagner.

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J’insiste une dernière fois pour vous dire que la méditation ne consiste pas à forcer l’esprit à une immobilité absolue. Au contraire, elle propose d’abandonner la résistance, de laisser aller tout ce qui peut émerger : doutes, inquiétudes, incertitudes, sentiments d’inadéquation, drames intérieurs, peurs et désirs. L’idée n’est pas de combattre ses pensées, mais de simplement revenir à l’instant présent à chaque dérive de l’esprit.

Dès que vous vous rendez compte que votre esprit divague, qu’il rêve, qu’il remémore le passé ou planifie l’avenir, le retour à maintenant est le seul pas à franchir. Il s’agit de revenir à ce moment précis, d’être pleinement conscient de l’instant présent. Pas de pression, pas de complexité.

Faites comme ce singe sur la miniature, celui qui était ivre et qui sautait de branche en branche, et qui à réussi à créer ses conditions idéales pour méditer.

C’est une pratique puissante, que si vous arrivez à maîtriser, vous ouvrira d’autres portes et d’autres pratiques spirituelles.

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